Dodo ou câlin ?

Confié à Lucie et lui tenant compagnie, Djé passe la plupart de son temps à dormir sur un repose-pied dans le salon. Déjà habitué à ce qu'on lui laisse en consolation une poignée de croquettes à chacun de nos départs, il se dirige maintenant tout droit vers sa gamelle dès qu'il voit Lucie attacher les lacets de ses chaussures...

Fer et velours

L'instinct animal l'emporte de très loin sur l'intelligence de l'homme. La présence du chat est comme la caresse d'un gant de velours dans lequel se tiendrait une main de fer. Djé a une volonté de fer, qu'il soutient de toute sa force musculaire. Sans agressivité aucune, sans faire mal, sans griffer, il sait adopter une attitude qui a force de disuasion. Dans nos relations avec lui, il nous faut compter avec sa sensibilité, sa subtilité, sa vivacité physique.

Dernier jour d'été

Dj(d')é ... Son look Chartreux, sa splendide robe argentine, sa démarche royale, son caractère de forte trempe, font de lui une majestueuse créature. Ce nomade en robe bleue se cachait sous une haie le dernier jour d'été. Il ne s'est découvert qu'à la nuit bien noire : à onze heures du soir enfin je le rencontrais ... Quelle est son histoire, quel est son mystère, quels sont ses bonheurs et ses misères ? Je crois qu'il s'en fiche, tout occupé à savourer le plaisir du présent, depuis que son vagabondage a pris fin à notre porte. Tendre et sauvage, fauve et félin. Terrien.

Djé

(Je cite l'introduction du sitedu Chat Errant)."Le chat est parmi les animaux de compagnie préférés des Français, il est aussi le plus exposé aux abandons ou aux pertes, son existence peut être sacrifiée du jour au lendemain. De plus, il subit aujourd'hui, les effets d'une crise qui pousse beaucoup de familles à l'abandonner. Bien qu'indépendant et débrouillard, le chat errant a du mal à survivre sans abri et sans nourriture. Craintif, il erre la nuit et se cache le jour, exposé aux dangers du trafic et aux maladies, son espérance de vie est réduite des deux tiers. Souvent chassé à coups de balai ou de pierres, parfois au jet d'eau glacée, empoisonné par des pesticides, cible de pseudos chasseurs, le parcours du survivant est tout tracé : Capture, Fourrière, Euthanasie". Voir lien du site, pour adopter un matou ou une minette(répertorié par régions) : http://www.chats-errants.com/
Le destin de Djé échappe à ce triste itinéraire : notre maison qui n'attendait que lui est à présent la sienne. Un chat heureux ...

Café Philo

Hier soir, à deux enjambées de chez nous, nous sommes allés tous les trois à une table ronde intitulée "peut-on agir pour changer le monde?". Notre vision familiale se rapproche davantage d' il faut agir pour changer le monde ... Notre sensibilité et notre responsabilité s'y rejoignent. La philosophie, quand elle est vitale ne reste pas intellectuelle et s'exprime naturellement dans le volontariat. Philosophie = Amour de la Sagesse. Dans l'ambiance "bistrot" du café Mouneyra, il ne s'agit pas d'une philosophie de comptoir, mais de rencontres dans des engagements concrets face aux problèmes devant lesquels nous ne voulons pas rester les bras croisés. Nos agendas ont ainsi réservé quelques dates : un samedi d'octobre, nettoyage de la dune d'Hourtin puis, un dimanche de novembre, au pays basque, un écochantier dans un domaine de culture bio avec la mise en place de cultures en étages et, un vendredi soir en décembre , une conférence de Fernand Schwarz, anthropologue, auteur du livre "Socrate, la voie du Bonheur". Nous avons ensuite quitté le café avant l'envolée andalouse des guitares flamenca, non sans avoir goûté un verre de sangria en grignotant de savoureux tapas (fait maison et sainement). Ce café de la rue Mouneyra est naturellement orienté Bio et Lucie s'est volontairement proposée pour donner un coup de main bénévole au comptoir et en cuisine, une heure par semaine. C'est une façon généreuse d'apporter son soutien (très bienvenu) à l'action du café associatif. Pour conclure, nous sommes ravis d'avoir découvert ce café très particulier, dont l'esprit est positif, dans notre quartier. Etre inquiet -à juste titre- pour l'avenir donne le devoir d'agir et celui d'être heureux ...

On est loin, très loin, ici du loisir de consommation : le plaisir de se détendre au Café Mouneyra devant un repas sain (bio) pour 6,5€ (plat du jour avec des produits de saison et entrée ou dessert) est aussi celui du partage avec l'inconnu(e) d'un soir qui s'est gentiment invité(e) à votre table : on échange, on apprend à se connaître ... Le respect, de soi, des autres, la convivialité chaleureuse, l'écoute et l'ouverture, un pas dans la bonne direction.

Retour shadockien

Rentrés vendredi soir, tard, nous avons du commencer par sécher le sol de la cave : alors que la pompe de relevage -en panne- ne refoulait plus l'eau vers l'extérieur, la pompe de puisage continuait à évacuer l'humidité alentour, recrachant des dizaines de litres d'eau à même le sol ... Lucie, seule à la maison, a géré ce problème avec le plombier : la nouvelle pompe commandée devrait être installée dans la cave en début de semaine (demain ou après demain). Donc à dix heures du soir vendredi, nous jouions aux Shadocks ... En dépit de cela, c'était bon de rentrer ensemble à la maison. La rentrée de Lucie en fac de bio s'est bien passée, même si, arrivée avec une heure d'avance aux portes de la fac, et ne voyant personne sur le campus, on imagine son petit coup de flip ... 37h d'enseignement présentiel et autant de travail personnel, chaque semaine, ne se laisseront pas cumuler avec la fac d'anglais. Je m'y inscrit donc seule, en formation à distance (FAD).

Mon vrai bureau

J'ai occupé cette semaine mon nouveau bureau à La Rochelle : c'était la rentrée ! De retour à la maison, j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver mon petit bureau chez nous ... ses couleurs douces, ses essences de bois rouges et tout ce qui m'est personnel et familier.

Paperasse

Premier week-end après la rentrée ... il est déjà bien entamé, puisque je bulle depuis mon retour (vendredi à 15h30). C'est à peine si j'ai trouvé le temps de choisir et de commander d'autres végétaux pour la petite cour. Il va pourtant falloir m'installer à mon petit bureau pour liquider un monceau de paperasse (mgen, impôts, fac, factures, et que sais-je encore ...). J'aurais aimé passer mon temps à rêvasser : ce sera pour une autre fois, mais ce premier retour chez nous, ça fait quand même du bien, après le flip et le speed de la rentrée !